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Mots-clés : Rencontres, Mots-clés, Weblogs, Wikis

J'interviendrai vendredi 30 septembre au Knowledge Management & Efficacité Collective dans une table ronde intitulée Efficacité collective et nouvelles technologies de connaissances [blogs, wikis, réseaux sociaux, …] : vers une profonde transformation du KM ?

Comme je vous préviens un peu tard pour que vous vous inscriviez (si vous y tenez vraiment, çà coute 480 euros HT la journée, mais vous pouvez me rencontrer gratuitement grâce à mon programme "déjeunez avec un passionné de blogs, de wikis, de folksonomies"), je vous livre ici les quelques idées que je pense essayer de faire passer dans les 10 minutes où je pourrai parler. Commentaires bienvenus !

Christophe Deschamps d'Outils Froids (un des premiers utilisateurs des mots-clés sur Joueb.com) est aussi dans la liste des intervenants. Christophe parlera du PKM. (Personal Knowledge Management, sans doute un mot savant pour le wikiblog personnel :-)

Première idée à la lecture du titre de la conf : les blogs, les wikis, les réseaux sociaux, c'est le KM des personnes qui n'ont aucune idée de ce qu'est le KM. Deuxième idée : et pourtant, c'est le KM qui marche.

Les blogueurs font du KM sans le savoir (il faut dire que si on leur disait plutot qu'ils faisaient de la gestion de connaissances, ils en seraient sans doute plus conscients), et c'est justement parce qu'ils le font sans le savoir - ou en tous cas sans s'en preoccuper - que cela marche. C'est la le secret : les blogueurs ecrivent pour ecrire, ils ont une contrepartie immédiate : être lus, et le fait qu'ils construisent une base de connaissances personnelle, bien que très créateur de valeur, n'est qu'un effet secondaire. Une preuve : les blogueurs bloguaient bien avant que les catégories, rubriques, tags, mots-clés et moteurs de recherche interne ne figurent parmi les fonctionnalité indispensables de tout logiciel ou plateforme de blogging.

Pour qu'un système de KM fonctionne, il suffit que la plus value immédiate soit supérieure à l'effort nécessaire pour publier et alimenter le système. Lorsqu'on me demande à nouveau quelque chose que quelqu'un m'a déjà demandé au boulot, je le mets sur le wiki. C'est moi qui ait installé le wiki, parce que j'en avais besoin. Dans un boulot précédent, c'est moi qui ait installé un système de FAQ alimenté par tous, parce que j'en avais besoin. A chaque fois, la plus value quasi-immédiate était supérieure à l'effort nécessaire pour installer le wiki ou programmer le système de FAQ. La plus value à long terme est plus grande, mais elle est moins bien percue, et plus aléatoire. Aura-t-on vraiment besoin de cette information dans 1 an ?


Un exemple :

André publie des recettes de cuisine. Il les publie une à une, au fur et à mesure qu'il les réalise. Chaque recette, comme par exemple la tarte aux bananes rouges se suffit à elle même, et est en soi-même une motivation suffisante pour être publiée. La où cela devient de la gestion de connaissances, c'est que l'ensemble des recettes se constitue en base de données grandissante, et surtout qui s'enrichit à chaque publication. Vous aimez la tarte aux bananes ? Allez voir les autres desserts en cliquant sur le lien Desserts qui figure en haut de l'article : Desserts - Facile - Rapide - Pas cher . Il n'a fallu que quelques secondes pour ajouter ses mots-clés à l'article, pour qu'il échappe au sort de l'oubli éternel des articles qui ont plus d'une semaine.

Conclusion : la gestion des connaissances permet de sauvegarder des informations qui ont et continueront d'avoir de la valeur, tout en mettant en relation ces informations pour leur donner encore plus de valeur. Mais tout ca ne sert à rien si les informations ne sont pas mises en ligne, et pour celà, la meilleure garantie de réussite, c'est d'avoir un système très simple qui apporte tout de suite des bénéfices à la personne qui met l'information en ligne.

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